Pathos c’est… craignos !
« Entre les murs » d’un EHPAD (et non pas d’un collège !) c’est que l’on peut entendre à propos de ce nouveau mode d’évaluation des résidents.
« Pathos » prend en considération la pathologie de chaque résident pour calculer ce qu’il faut en moyens pour répondre à la demande. Un système qui s’ajoute à la grille AGGIR qui prétend classer les personnes selon leur degré d’autonomie.
Mais voilà que Pathos révèlera certainement le gouffre des manques déjà dénoncés depuis des lustres en secteur personnes âgées !
A coups de 500 000 € et plus, les établissements vont mettre à mal des caisses déjà vides… dit-on. Les départements, en particulier, découvrent ce qu’ils vont devoir financer sur la section « dépendance » des établissements.
Une fois de plus, un beau dispositif susceptible d’apporter quelques réponses à la pénurie des moyens risque de se voir dévalorisé, voire même dévoyé par l’incapacité à le financer… Ne parle-t-on pas déjà d’un Pathos utilisé comme « variable d’ajustement » dans quelques établissements bien dotés auparavant ?
Ne parlons pas du trop fameux « plan grand âge » passé aux oubliettes des maîtrises de dépenses, ni même de l’arbre des « formalisto-gadgets » qui cache la forêt des réalités quotidiennes et des difficultés qui en résultent.
Pour ne pas être « craignos », Pathos aura besoin que l’on puisse de fait y répondre autrement que par de bonnes intentions.
Usagers, familles et professionnels attendent activement que « bonnes résolutions » rime avec « solutions »…
J-Pierre Guinebault.
Mai 2008
« Entre les murs » d’un EHPAD (et non pas d’un collège !) c’est que l’on peut entendre à propos de ce nouveau mode d’évaluation des résidents.
« Pathos » prend en considération la pathologie de chaque résident pour calculer ce qu’il faut en moyens pour répondre à la demande. Un système qui s’ajoute à la grille AGGIR qui prétend classer les personnes selon leur degré d’autonomie.
Mais voilà que Pathos révèlera certainement le gouffre des manques déjà dénoncés depuis des lustres en secteur personnes âgées !
A coups de 500 000 € et plus, les établissements vont mettre à mal des caisses déjà vides… dit-on. Les départements, en particulier, découvrent ce qu’ils vont devoir financer sur la section « dépendance » des établissements.
Une fois de plus, un beau dispositif susceptible d’apporter quelques réponses à la pénurie des moyens risque de se voir dévalorisé, voire même dévoyé par l’incapacité à le financer… Ne parle-t-on pas déjà d’un Pathos utilisé comme « variable d’ajustement » dans quelques établissements bien dotés auparavant ?
Ne parlons pas du trop fameux « plan grand âge » passé aux oubliettes des maîtrises de dépenses, ni même de l’arbre des « formalisto-gadgets » qui cache la forêt des réalités quotidiennes et des difficultés qui en résultent.
Pour ne pas être « craignos », Pathos aura besoin que l’on puisse de fait y répondre autrement que par de bonnes intentions.
Usagers, familles et professionnels attendent activement que « bonnes résolutions » rime avec « solutions »…
J-Pierre Guinebault.
Mai 2008
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